Enfin, il était temps! C'était toute un avant-midi que Kazuo avait eu là! Un gros déjeuner d'affaire. il avait travaillé pendant plusieurs heures à faire ce déjeuner et à le servir comme il le voulait. Il devrait vraiment penser à avoir de l'aide, mais déjà que son salaire n'était pas gros, il n'allait pas pouvoir payer un ou une apprenti(e). Il se demandait bien comment il allait pouvoir survivre la prochaine fois à ce massacre! Déjà qu'ils pensaient demander à nouveau les services du maudit. Cela n'allait pas être évident.

Il avait passé ensuite à la demeure pour se doucher et se changer, mais l'envie de rester à l'intérieur ne le prit pas. Il avait à nouveau envie de sortir se balader. Cette fois, pas question d'aller au centre ville, il avait plus besoin de rien maintenant. il avait tout acheter ce qu'il avait besoin et c'était mieux ainsi. alors, où il pouvait aller? Une idée lui fleura l'esprit et il trouvait que c'était une merveilleuse idée, puisqu'il n'avait pas mit les pieds là depuis un bon moment déjà. Il se dirigea donc vers le parc.

À cet heure-ci, le parc était vide. C'était un peu étrange, mais cela devait être normal, puisque ce n,était pas un parc très populaire, mais bon cela devait arriver de temps à autres. Il passa près des balançoires et eut une idée! Cela faisait des lustres qu'il ne c'était pas balancé, alors pourquoi pas le refaire aujourd'hui?

Il était vrai que le temps commençait à se couvrir. C'était sûrement une des raison de pourquoi le parc était vide. Les parents devaient garder leurs enfants à l'intérieur pour pas qu'ils attrapent froid. En même temps, c'était le genre de température que Kazuo devait redouter le plus : car il tombait facilement endormi à ses moments-là, puisque la température baissait beaucoup et que n'importe quel courant d'air pouvait le faire transformer en serpent. Alors, il devait décider d'entrer à la maison rapidement avant que la pluie se mette à tomber et plus est, il n'avait pas de parapluie ou de coupe-froid avec lui, donc il allait se retrouver dans une mauvaise passe si l'eau venait qu'à quitter les nuages.

Puis, au loin, le cuisinier vit une silhouette approcher. Enfin, il y avait du mouvement. Il ne pouvait bien voir ce qui venait en se sens. Un homme? Une femme? La personne était trop loin pour que le Sôma ne découvre qui était cette personne. Il la regarda un moment, puis il vit la silouhette se pencher. Avait-elle besoin d'aide? Kazuo ne savait pas, jusqu'à ce qu'un bocal de champignons se retrouve à ses pieds. Il fut confu un moment puis il comprit ce qui venait de se passer. Cet inconnu avait échapper quelque chose par terre, c'était pour cela qu'elle venait de se pencher et selon lui, c'était sûrement des sac d'épicerie. Il espéra que ce n'était pas trop grave et que ses sacs tenaient encore le coup, car sinon elle devrait tout tenir dans ses bras et profondément Kazuo ne souhaita pas sa à cette personne, car se serait l'enfer assuré pour elle.

Alors, il se leva de sa balançoire, ce qui lui fit un peu de bien, car il commençait à avoir les fesses en compote. Il prit le bocal dans ses mains. Les champignons avaient l'air bon. Il devrait en faire à la maison, après tout, presque tout le monde aimait bien cela. Cela lui donnait plusieurs idée de recettes. Il se dirigea donc vers cette personne. Tout le conte...

Soudain, Kazuo ressentit quelque chose d'étrange en lui, comme si son serpent intérieur c'était réveillé. Il sentit la joie et la tristesse monter en lui. Il avait envie de pleurer et de rire en même temps. C,était étrange comme sensation, il ne comprenait même pas pourquoi il réagissait ainsi. Surtout, c'était la première fois qu'il se sentait comme ça face à quelqu'un, mais pourquoi maintenant et pourquoi simplement avec elle? Qu'avait-elle de particulier pour que le Soma se sente ainsi? Il ne comprenait rien... Il secoua la tête et s,approcha un peu plus de cette personne, mais il ressentait toujours la même chose.

La jeune femme était en train de ramasser le contenu de ses sacs qui s'étaient étendu à ses pieds.

~ Je crois que ceci vous appartient.

Il lui tendit le pot de champignon, mais il se ravisa. Il commença plutôt à aider la jeune femme à ramasser ses choses et les mettre dans le sac qui tenait un peu. Malheureusement, Kazuo n'avait pas de sac avec lui, car il lui en aurait donné un volontier.

Ce qu'il sentait depuis qu'il s'était approché de cette femme était toujours présent. Une larme lui monta au coin de l'oeil, mais pouquoi il réagissait comme cela. Il se frotta l'oeil comme s'il avait reçu une poussière dans l'oeil, après tout, il aurait bien pu avoir un grain de sable qui s'était logé dans son oeil lorsque le vent s'était levé.

Kazuo se sentait d'une façon, lié à elle, mais pourquoi? Pourquoi il sentait lui aussi un lien d'unité? Comme s'ils ne formaient qu'un seul être? Comment cela se faisait-il? Il n'avait jamais ressentit quelque chose du genre. Même petit, lorsqu'il avait rencontré Akito pour la première fois. Oui, cela lui ressemblait, mais pourquoi avec une inconnue comme cela? Elle semblait tout à faire normale et pourtant, il se sentait attaché à elle, comme si leur destin était lié. Il comprenait aucunement ce qui se passait en ce moment. Certes, il se sentit observé par la jeune femme. Quoique lui aussi faisait la même chose. Il observait et il espérait comprendre ce qui se passait entre eux, mais probablement qu'ils n'allaient jamais comprendre pourquoi ils se regardaient ainsi.
Après tout, il n'avait même pas remarqué qu'elle avait tout échappé par terre. Elle se releva les bras plein, tandis que lui n'avait qu'un bocal de champignon. Il ramassa les quelques articles qui tombèrent à nouveau par terre et en prit quelques uns dans les bras de la jeune femme.

Je vais vous aider. Il faudrait pas que vous échappiez quelque chose à nouveau en chemin. Il leva la tête au ciel.  De plus que le mauvais temps approche. Allons-y avant que l'on soit trempés.

Il lui offrit un magnifique sourire. Il était presque sûr qu'il allait se faire renvoyer, mais après tout, elle pouvait bien accepter l'aide du jeune homme. Après tout, elle avait pas mal de chose à apporter dans les bras. N'empêche, que c'était très étrange ce qu'il ressentait en sa présence. Il devait trouver la raison, même si ce n'était pas aujourd'hui, il devait savoir pourquoi. Il était bien trop curieux pour laisser cela en plan et faire comme si de rien était. C'était rare que les maudits ressentaient quelque chose comme ça envers un membre de l'extérieur. Alors pourquoi vivre une telle chose envers quelqu'un qu'il n'avait jamais vu?

« Ne vous inquiétez pas J'ai tout le temps devant moi. Donc, cela ne me dérange pas de vous aider. Cela me fait le plus grand plaisir. »

A ces mots, la jeune femme eut un doux sourire. Ce jeune homme parlait si bien, et les beaux mots avaient toujours réussi à la charmer. Elle le remercia, encore, s'excusa une nouvelle fois, puis l'orage approchant, elle décida de se mettre en marche. D'autant plus que le jeune homme ne semblait pas vraiment rassuré devant le changement de temps, remarqua la biche observatrice. Elle pressa le pas. S'il avait peur, autant rentrer vite. De plus, elle en était certaine, il se mettrait bientôt à pleuvoir. Et si d'ordinaire la pluie ne la dérangeait pas plus que ça, avec ses courses en main, c'était autre chose.
Mais sur le chemin, Valentine s'interrogeait de plus en plus. Plus sa proximité avec l'inconnu s'accroissait, plus l'impression de lien s'intensifiait. Elle en vint même à penser que le jeune homme était un de ses cousins qu'elle ne connaissait pas encore, qui sait, un maudit comme elle peut-être ? Elle finit par lui poser la question, mais la réponse du charmant jeune homme ne fut pas en sa faveur.

« Je ne suis pas un Kyôya, malheureusement. De plus, je connais aucune personne de ce nom. Je me présente : Sôma, Kazuo. Enchanté de vous rencontrer... Mais par contre, j'ai la même impression que vous. Peut-être que l'on s'est croisé quelque part ? »

S'il n'était pas un Kyôya, alors il n'était pas maudit. Ça répondait à sa question silencieuse. Valentine eut un léger froncement de sourcils discret. Mais alors, d'où venait cette sensation si familière ? Elle ne comprenait pas. Néanmoins, ce Kazuo semblait aussi perdu qu'elle. Elle eut un sourire maladroit, c'est vrai qu'elle ne s'était pas présentée. Elle d'ordinaire si polie, ça ne lui ressemblait pas.

- Enchantée. Je m'appelle Valentine, Kyôya Valentine.

Les courses qui emplissaient ses bras et ceux du jeune homme empêcha d'autres signes de familiarité, comme une poignée de main ou une légère révérence. Elle lui sourit alors à la place. Kazuo Sôma. Non, ce nom ne lui disait rien, ni dans son entourage, ni à l'école. Quoique. Il resta songeuse un instant. Si, elle savait. Sôma était le nom de la plus grande famille de la ville, à ce qu'elle savait. Une famille riche et puissante, bien plus que sa propre famille. Mais rien de plus. Un nouveau coup de tonnerre interrompit ses pensées, suivit des premières gouttes de pluie. Elle qui s'apprêtait à répondre à Kazuo, elle se ravisa. Il était vraiment temps de se dépêcher, maintenant.

- Je n'habite pas très loin. Venez, nous parlerons après, déclara rapidement la maudite.

Sur ce, elle accéléra le pas. La biche qu'elle était n'était guère lente, au contraire. Le pas aérien et silencieux, elle ne mettrait que peu de temps à rentrer chez elle. Et l'orage dans son dos ne la poussait que davantage à se hâter. Au-dessus de leur tête, la pluie devint rapidement plus dense, jusqu'à les tremper complètement. Rapide, Valentine regardait souvent derrière elle pour voir si le jeune homme la suivait. La résidence des Kyôya n'étant pas loin du parc, ils y arrivèrent assez rapidement. Et enfin, ils purent s'abriter dans la maison de la maudite. Elle n'hésita pas avant de faire entrer le Sôma chez elle. Il l'avait tout de même suivi jusque ici, rien que pour l'aider à ramener ses courses. Elle lui devait plus qu'un simple abri.

- Rentrez, rentrez. Vous êtes trempés. Je vous remercie.

Elle le débarrassa de ses courses, après avoir posé les siennes sur la table de la cuisine. La modeste maison était vide et silencieuse. À cette heure, sa mère devait encore travailler. Valentine passa une main sur son front, dégageant les mèches trempées de sa frange qui cachaient ses yeux. Ses longues boucles auburn étaient lourdes d'eau et ses vêtements collaient à son corps. Elle détestait ça. Elle annonça au jeune homme de s'installer à son aise, et elle partit chercher des serviettes pour qu'ils se sèchent tous les deux. Quand elle revint, elle tendit une épaisse serviette bordeaux à son invité.

- Tenez, vous devez avoir froid... La salle de bain est au bout du couloir. Vous pouvez prendre une douche chaude, je dois même avoir des vêtements qui vous irez. Je vous remercie vraiment de m'avoir aidé.

Dehors, un nouveau coup de tonnerre retentit, dissuadant la biche de laisser repartir son invité. Autant qu'il reste jusqu'à ce que l'orage cesse. Surtout qu'il semblait s'intensifier encore. Et puis, elle lui était redevable.

Kazuo se sentait bien maintenant. Valentine avait remonter la couverture sur lui et en avait posée une deuxième par-dessus la première. Il se réchauffait lentement grâce à elle. Il allait sûrement reprendre sa forme humaine bientôt. Habituellement, cela ne lui prenait pas de temps, mais il avait eut froid jusqu'au os, alors cela pouvait prendre un peu plus de temps aussi. Il ne fallait pas oublier que le retour en forme humaine variait en temps. Autant que cela pouvait prendre que quelques secondes autant que d'autres pouvaient prendre plusieurs minutes, mais avec la situation de Kazuo et de son état cela pouvait prendre encore plusieurs minutes.

Vraiment, les deux jeunes gens semblaient être dépassés par la situation. Comment cela se faisait-il qu'ils n'étaient pas au courant de l'autre famille? Est-ce que seulement Akito connaissait la présence des Kyôya et de leur malédiction aussi? Est-ce que les Kyôya vivaient les même ennuis que les Sôma ou leur situation était différente? Si c'était le cas, ils étaient bien chanceux.

Elle était donc maudite de la biche. Il en avait aucune dans la famille de Kazuo, donc les Kyôya ne souffraient pas de la légende du zodiaque. Quel était leur légende à eux? Comment avaient-ils été maudits alors?

Il semblerait que oui. Nous naissons deux mois avant le terme et dès le contact du sexe opposé nous nous transformons aussi. Sauf entre maudits. Voilà que Kazuo eut une pensée... Est-ce qu'il allait se transformer au contact d'une maudite Kyôya? Il doutait puisqu'elle était maudite d'un esprit animal, alors c'était comme s'il était avec ses cousines... Il était un peu trop gêné pour lui demander de la prendre dans ses bras. Malheureusement, oui. Nous avons un Dieu. Disons qu'il prends son rôle très au sérieux...

Le serpent eut un soupire juste avant t'entendre un POUF. Devant Valentine, ne se tenait plus un serpent, mais un homme. Il avait repris sa forme d'origine. Il était content qu'il ait eut des serviettes sur lui, il n'eut même pas à se presser à se couvrir, c'était déjà fait. Malgré tout, il était un peu gêné, mais à force de reprendre forme humaine dans différentes circonstances, cela ne le dérangeaient pas plus que ça.

À vous entendre parlé, nous vivons un peu la même situation.

Kazuo prit la serviette supplémentaire et se sécha les cheveux. Il espérait ne pas reprendre sa forme maudite. Il avait eut assez de stress aujourd'hui, quoiqu'il n'avait pas à aller tout raconter à Akito. Cela lui enlevait un gros poids sur les épaules. Elle allait gardé cela secret, car elle connaissait sûrement aussi les conséquences quand quelqu'un de l'extérieur apprenait la vérité sur la malédiction.

Avez-vous quelqu'un dans votre famille qui efface la mémoire?

Bon d'accord, ce n'était pas vraiment le terme approprié, puisque c'est plus de l'hypnotisme que se produisait. Chez les Sôma, c'était Hatori l'heureux élu. Il retenait cela de son père qui avait ce "don" aussi. Certes, ce n'était un cadeau, ni un sujet heureux, mais Kazuo était curieux. Il voulait savoir s'ils étaient menacés par cette pratique aussi.

En conclusion, les deux familles se ressemblent. Ils étaient maudits par des esprits d'animaux, mais qu'elle était la légende de la famille Kyôya? Les deux familles possédaient quelqu'un qui efface la mémoire et un Chef de famille. Certes, de ce point, c'était un cauchemars chez les Sôma. Les deux ensemble n'avaient fait que du ravage. Hatori, Momiji, Kazuo, deux fois plus qu'une, et qui d'autres allaient souffrir à cause de l'égoisme d'Akito et du "don" d'Hatori? Ils n'étaient pas les seuls et ils n'allaient pas les rester. Il y avait encore beaucoup de maudit à venir et ils n'étaient pas tous réunis dans la demeure principale. Il y en a que la famille s'est éloignée ou qu'ils ont vu le jour à l'extérieur, bien qu'une protection était prise lorsqu'un enfant qui risquait d'être maudits venait au monde. Kazuo détestait cette situation. C'était affreux et plus que frustrant. Il aurait tellement aimé naître dans une famille normale et ne rien avoir vécu de tel. Le destin en voulait autrement.

J'en déduis surtout que nos deux familles se ressemblent énormément.

Une douche? Oui. Cela allait être parfait! Il avait toujours un peu froid et comme il avait une santé fragile, il risquait de tomber facilement malade. S'il entrait à la maison avec un rhume, c'était Hatori qui n'allait pas être content. Combien de fois il avait dit à Kazuo de faire attention, qu'il était maudit par l'animal le plus sensible du zodiaque? Qu'il devait toujours avoir des vêtements chauds avec lui en tout temps? Bon... Il commençait à connaitre son refrain par coeur et même s'il était son aîné, le serpent oubliait parfois d'apporter tel ou tel vêtement avec lui. Il se laissait souvent apporter par le moment. Ce qui résultait à un oublie idiot de sa part, un peu comme il s'était passé aujourd'hui.<

J'accepte volontiers. Cela me ferra un grand bien. Le peignoir chaud me convient.Ne vous inquiétez pas. Vous faites déjà beaucoup pour moi en ce moment.

Kazuo se leva, enroula la serviette autour de sa taille et se dirigea vers la pièce que lui pointa Valentine. Il referma la porte derrière lui et laissa un long soupir sortir de sa bouche. Il était vraiment soulagée qu'elle connaisse aussi la malédiction. Il allait croisé qu'une personne que cela n'avait rien fait. Cette personne était Kari, mais il ne devait pas penser à cela. Par contre, Kazuo se dépêcha un peu, il recommençait à avoir froid, donc il sauta dans la douche. Il laissa l'eau couler sur lui un moment. L'eau chaude lui réchauffait lentement la peau et le coeur aussi. Il avait eut toute une peur! Déjà, s'il n'avait pas à aller tout raconter à Akito, il se sentait déjà beaucoup mieux.

Au bout de cinq minutes, Kazuo sortit de la douche. Il se sécha, mais garda la serviette autour de sa taille. Alors, il n'avait pas d'homme qui vivait avec Valentine, mais est-ce qu'il y avait des hommes dans cette famille? C'était sûrement dans la famille proche de Valentine qu'il n'y avait pas d'homme. Cela veut dire qu'elle ne vivait pas avec son père. Il n'allait pas poser la question, car cela pourrait toucher un sujet sensible. Tout comme Kazuo qui ne connaissait ni son père et ni sa mère. Le serpent possédait aucune photo de sa famille, même pas de lui bébé. Alors, il en connaissait un chapitre sur les sujets sensibles.

Il rejoint Valentine. Kazuo était beaucoup plus de bonne humeur. La douche lui avait fait tellement de bien. Il avait pu effacer ses mauvaises pensées et ses peurs. Il se sentait vraiment mieux, de plus, il n'avait plus froid! C'était ce qui était de plus sympa dans toute cette histoire.

Merci beaucoup Valentine. Cela m'a fait le plus grand bien.