Sa question l'avait visiblement et effectivement troublée, il s'en voulait un peu d'agiter ainsi ses sentiments pour sa curiosité personnelle mais il ne pouvait en démordre, si il ne savait pas, il en devenait fou. Elle soupira et s'assit avant de commencer à chercher ses mots, il se redressa doucement et enroula ses jambes en tailleurs pour être plus confortable, lorsque il se décida à lui dire qu'elle n'était pas forcée de répondre, elle se lança. Il dut réfléchir plusieurs secondes pour comprendre en quoi la malédiction posait un problème pour jouer et réalisa qu'elle n'était pas forcément allée dans une école de fille et il se fit la réflexion que tout ça était bien stupide mais la garda pour lui : ce qui était fait était fait. Il fini tout de même par lui sourire lorsque elle se dit préférer être seule et hésita avant de reprendre le jeu ou continuer à parler sérieusement, il formula un instant ses réponses dans sa tête et se lança.

- mais les biches et les cerfs sont des animaux qui vivent en groupe non ? mais bon, si tu préfères être seule, je peux partir

Dit-il avec un large sourire amusé tendis qu'il se redressait pour repartir se cacher dans les hautes herbes, cherchant à lui échapper cette fois avec plus d'entrain et d'esprit de compétition.

Il ne l'avait pas laissé terminer sa phrase qu'il avait disparu, il n'avait pas prit en compte ses paroles et ne l'entendant pas arriver, il s'assit et commença à douter : avait-elle comprit ? Il entendu quelques bruissements d'herbe mais ne sut pas si il s'agissait d'elle qui se préparait ou le bruit qu'elle faisait en partant. Il l'imaginait déjà l'enguirlandée sur le fait qu'il aurait au moins put avoir la décence de voir si il ne l'avait pas blessé ou si le message était bien passé. Il posa sa tête sur ses genoux  en se morfondant sur lui même avec tant de vigueur qu'il ne songeait pas à bouger pour la rattraper et s'excuser, persuadé à présent qu'il l'avait blessé et qu'elle était partie. Lorsque une fourmis vint lui piquer douloureusement à la main il retourna à la réalité et songea qu'il fallait qu'il agisse, alors qu'il se redressait pour la chercher, la dite demoiselle lui tomba littéralement dans les bras. Pas encore débout et déséquilibré, il bascula en arrière et s'effondra lourdement au sol sa douce dans les bras. Il eu une milliseconde d'absence quand son crane heurta la sol le faisant pousser durant ce laps de temps un gémissement de douleur, lorsque il rouvrit enfin les yeux, des étoiles génèrent un instant sa vue avant qu'il ne puisse distinguer parfaitement le visage de Valentine, il lui sourit, détendu.

Une fois la douleur passée et le ridicule de la situation digéré il se mit à rire doucement en l'écoutant se morfondre en excuse pour une si petite chose : habitué aux bagarres amicales mais pas moins brutale lorsque il était jeune, il ne s'était jamais choqué qu'on lui fasse mal ni aux contact rapproché. Encore moins lorsque le contact se faisait avec une jeune fille -qu'il pouvait toucher sans se mettre irrémédiablement à remuer la queue et à allaiter bruyamment . Après une énième excuse il mit ses mains dans ses poches de jean avant de se redresser à l'aide de ses abdo et l'embrasser sur la joue puis il se laissa retomber au sol toujours en lui souriant, les yeux clôt. Il ne se sentait pas le droit ni de l'enlever de sur lui ni de la garder contre lui et la laissa donc choisir, profitant simplement de ce moment et de cette douce chaleur humaine qui émanait de Valentine. Il fini tout de même, relativement rapidement, par se redresser de nouveau et d'embrasser de nouveau sa joue avec une tendresse infini et de se laisser retomber en refermant les yeux, croisant les chevilles, cherchant à fuir le contact froid de la terre qui commençait à passer à travers son pantalon et à chercher celui de Valentine.

Elle s'était mit à rougir sans qu'il ne puisse le voir et il profitait simplement et doucement de ce contact contre lui, mais à son grand malheur, il ne put en profiter bien longtemps car son amie se glissa sur le coté et s'allongea à coté de lui.

- dommage ..

Murmura-il à mi-mot en cherchant à se ramasser un peu plus sur lui même et enfonça son visage dans son cou pour éviter les pertes de chaleur inutile. Il se sentit même somnoler et presque partir lorsqu'elle reprit la parole, le ramenant sur terre dans un petit sursaut, ouvrant des yeux un peu endormi il se tourna vers elle pour la regarder lui proposer de bouger : il accueilli la proposition plutôt joyeusement.

- j'y suis déjà allé en fait, j'ai déjà rencontré la chef de famille mais pas le reste de la famille et je dois t'avouer que ça ne m'intéressais pas vraiment et ça ne m'intéresse toujours pas, je ne me sens pas proche de cette famille ..

Dit-il avec une froideur quelque peu déconcertante, sa mère avait toujours voué entré désintérêt et colère envers sa famille et avait fait naître le même genre de sentiment dans son fils. il lui sourit tout de même.

- mais j'habite déjà sur le domène familial, il est toujours agréable de parler avec Chizu et elle insistait pour que j'aille vivre avec le reste de la famille

Sentant la chaleur de son corps le quitter de façon un peu trop vive, il se redressa, s'assit et fut prit d'un violent frisson qui le réchauffa un peu. Le ciel était devenu gris et sombre et si il n'allait pas pleuvoir en tous les cas la température allait continuer à baisser. Il se tourna vers elle.

- en tout cas bouger de ce glaçon que c'est en train de devenir serrait pas mal, si tu veux on peut rentrer et je t'offre un café ou un thé chez moi ?