Contemplations...

>> Le lycée

Essoufflé, j’ai déposé Aoi sur un des banc bordant la petite étendue d’eau du parc bordée par des cerisiers centenaires qui laissaient tomber à la surface des eaux leurs fleures embaumant les lieux.
Je restais debout fixant mon reflet dans la surface mouvante.

Je me regardais pensant à cette image montueuse qui se montrait comme étant mon reflt. Un criquet décharné. De rage j'ai lancé sur cette vision un caillou qui ricocha quatre fois, brouillant cette vision que je ne supportais plus.

Je ne comprenais pas son attitude un coup aimable puis largement moins, et d'un coup il avait l'air énervé. Je soupirais doucement en le regardant faire et fini alors par le regarder doucement sentant très bien que la journée n'avait pas été facile pour chacun d'entre nous, je ne lui avait rien dis pour son fan club car il devait s'en doutais et s'en serait certainement fait pour moi. J'avais un bleu sur le bras à cause de ses filles. Je soupirais alors en m'approchant de lui avant de poser ma tête sur son dos ainsi que l'un de mes mains avant de dire:

"Je ne pensais pas avoir un tel fan club et je suis désolée... de toute manières les gens le sauront bien assez tot pour nous deux.... Je ... je suis désolée s'ils t'ont fait quoi que ce soit. dis moi Kyo... tu as encore des soucis avec cette seconde forme? Je ... j'ai l'impression que ca te chiffonne..."

c'était mon instinct animal qui m'en avait touché deux mots et je ne voulait pas le voir se torturer encore et encore. Je soupirais doucement en le regardant et fini alors par me reculer un peu pour passer à coté de lui regardant dans l'eau le reflet étant le sien bien que troubler je ne pouvais voir que lui et je ne ressentais que ce coté positif. Je finis alors par lui prendre doucement la main sans rien dire de plus le regardant juste et souriant. J'étais heureuse d'etre avec lui même si je ne le disais pas. Je soupirais alors de nouveau avant de fermer les yeux et les rouvrant quelques instants suivant.

"Kyo .... tu sais si tu veux parler de quoi que ce soit fait le hein ... j'ai bien envie de rester un bout de temps avec toi alors.... tu peux tout me dire tu sais ... Je n'ai pas peur d'etre blessée ou encore moins de souffrir cela ne sera pas pire que de se faire rejeter ...."

Bon sang mais pourquoi m’étais-je comporté de cette manière de gougeât avec cette dulcinée qui ne demandait manifestement qu’à m’aimer d’un cœur sincère et entier ? Pourquoi l’ai-je chargé comme un sac à patate ? Et puis pourquoi lui ai-je donné l’occasion de voir en reflet ma seconde apparence qui n’a vraiment rien d’appréciable ?
Qu’est ce que je pouvais être soupe au lait et irréfléchi des fois. J’allais laisser couler une larme que je l’ai vite écrasée. Et sans doute que je devais trembloter ou quoi que ce soit d’autre comme manifestation externe de mon tournant car Aoi se rapprocha de moi et doucement passa son bras autour de mon coup. Je regardais au loin et marmonnais :
« Je ne savais pas que tu avais des garçon aussi protecteur au bahut. Ils m’ont quasiment grondé de sortir avec toi, aussi… librement. Je sais parfaitement que cela se saura assez vite que nous sommes… ensemble… Qu’en ville, chez Shigure, et même de Yuki cela se sache ne me dérange guère… »

Et me renfrognant je continuais :
« … Mais que la chef du clan le sache, le plus tard possible je le souhaite. Déjà qu’il n’apprécie pas trop que le chat s’exhibe trop à cause… De mon autre forme, alors si il sait que je conte fleurette n’arrangerai pas forcement les choses… »

Je baissais la tête regardant à nouveau cet hideux reflet dans la mare :
« ET PUIS ZUT ! Bien le droit moi aussi de laisser court à mes sentiments. »
"Je ne pensais pas avoir un tel fan club et je suis désolée... de toute manières les gens le sauront bien assez tot pour nous deux.... Je ... je suis désolée s'ils t'ont fait quoi que ce soit. dis moi Kyo... tu as encore des soucis avec cette seconde forme? Je ... j'ai l'impression que ca te chiffonne..."

J’ai passé ma main sur mon épaule où j’ai trouvé la sienne et je l’ai tendrement caressé, et m’y suis accroché de tout mon cœur.
« Cette fichue autre forme que tu peux contempler n’a rien d’acceptable. C’est une vraie tare pour moi… C’est la malédiction du chat… J’aurais tellement apprécié ne pas être né sous le signe du chat. »

Elle restait là, à mes côtés, ne faisant rien, ne disant rien, mais sa présence seule me suffisait et m’apaisait. Je l’ai regardé les yeux brillants, lui murmurant à l’oreille :
« Merci Aoi. Ne me quitte pas »

Je sentais réellement tout cela, je n'avais pas spécialement prêter attention à son reflet et je finis alors par regarder Kyo tendrement avant de le prendre contre moi en le voyant si désemparer pour me demander de ne pas l'abandonner. Je fini alors par l'embrasser doucement avant de le regarder et dire assez bas:

"Kyo je ne te laisserai jamais tomber... Je tiens à toi et que les autres le saches même Akito je m'en fiche... je subirai la colère de ton autre forme s'il le faut car je refuse de te perdre et encore moins de te laisser mal... dans cet état ou tu n'as pas l'impression d'être libre.... Je me fiche des limites et encore plus de ces fanboy.... Le plus important c'est toi... que tu sois heureux ca me suffit!"

Je fini par me reculer doucement et le regarder droits dans les yeux, j'étais heureuse de pouvoir dire ces mots et je savais que de dire que je me fichais de sa forme et d'assumer si un jour sa colère tombait n'allait pas réellement lui plaire mais pour moi c'était le plus important. Je finis par lui tourner le dos et dire doucement:

"Kyo.... si je te demandais de me montrer cette forme que tu trouves si terrifiante accepterais tu ? Je n'ai pas peur de te voir ainsi et encore moins de devoir l'affronter j'ai confiance en toi .... Je sais que tu ne me feras pas de mal ..."

Je soupirais doucement en regardant le sol toujours dos tourné à lui. Je ne voulais pas voir son visage le temps qu'il réfléchisse sachant déjà que j'aurais comme unique réponse un non. Il n'avait pas l'air de trop aimer se montrer ainsi mais je ne voulais pas non plus qu'il ai peur si un jour elle revenait à la charge. Je fini alors par fermer les yeux et chantonner doucement sans rien lui dire à lui.

"Kyo.... si je te demandais de me montrer cette forme que tu trouves si terrifiante accepterais tu ? Je n'ai pas peur de te voir ainsi et encore moins de devoir l'affronter j'ai confiance en toi .... Je sais que tu ne me feras pas de mal ..."

Je l’entendis soupirer profondément, la regardant toujours fixant le sol. Elle évitait intentionnellement mon visage le temps que je réfléchisse. Je fini par la voir fermer les yeux et chantonner doucement sans rien dire.
J’étais à cours d’argument s et d’échappatoires, sa tendresse et son courage de façade me laissaient sans force, n’arrivant plus à reculer le moment fatidique, car cela arriverait bien un jour.
« Promets-moi deux chose s’il te plait, ne hurle pas s’il te plait je suis déjà assez inquiet comme cela car peur de ne pas me maitriser… »

Elle acquiesça silencieusement.
« … Et que tu me remettras mon bracelet à ta convenance… »
*Et j’espère que se sera le plus vite posible.*

Je me suis retourné, faisant volte-face, d’un bloc. Je l’ai violemment repoussée, pour son bien, et lui faisant face j’ai dénoué le cordon de mon bracelet.
Aussitôt la transformation commença à s’effectuer, mon corps devint difforme, mes pieds et mes mains disproportionnées s’allongèrent, ma peau se rembrunie me donnant un être décharné, ma tête ressemblait à celle d’un lapin avec une mâchoire de requin. Ma voix devint aiguë et stridente.

Contemplations... Kyo-s-true-cat-form-2_imagesia-com_gyo2_large

Je soupirais alors attendant qu'il réagisse et je fus alors interrompue lorsqu'il me poussa et retira son bracelet me le jetant alors comme une sorte de protection. Je me retournais alors vers lui affichant des yeux étonnés et surtout ayant tout de même un peu peur, je finis alors par prendre le dessus sur moi même retenant un peu ma respiration au vu de l'odeur et fini par dire doucement:

"A... approches toi .... Je n'ai pas peur de toi Kyo... La chose que je vois devant moi est une partie de toi.... Je te fais confiance... "

J'avais toujours un sourire en surface bien que la peur était présente en moi. Je contemplais doucement l'aspect qu'il avait avant de m'approcher moi même de lui sentant bien cette odeur horrible, je finis par poser une main sur sa patte et dire doucement:

"Kyo .... ne me repousse pas.... je me fiche d'être blessée par toi. tant que toi tu vas bien ...."

Je finis alors par poser doucement ma tête doucement contre lui avant de fermer les yeux lui faisant confiance et gardant le bracelet sur moi ne lui mettant pas afin de voir ce qu'il allait pouvoir faire. J'avais le coeur qui battait à 100 à l'heure avant de rouvrir les yeux attendant une remarque ou une reaction de sa part quelle qu'elle soit.

Oui la description la plus efficace de la créature qui faisait maintenant face à Aoi était bien de dire qu’il s’agissait un grillon difforme, avec son corps brun et sec, ses membres disproportionné et une odeur nauséabonde. Je m’efforçais de rester calme de ne rien faire, par peur de faire du mal à mon amie qui décidément manifestait un courage immense pour ainsi affronter la terrible vision.

Elle, elle me regardait, ne bougeait pas non plus, mais ne détournant pas non plus le regard, elle me regardait sans sourcilier. Son regard me défiant, bien que ses pupilles ne restent pas complètement fixes. Elle paraissait forte mais une part d’elle ne pouvait que me repousser… Quoi de plus normal face à une créature vraiment si indisposante.
"A... approches toi .... Je n'ai pas peur de toi Kyo... La chose que je vois devant moi est une partie de toi.... Je te fais confiance... "
*Quel courage et quelle détermination elle a…*

A ce moment je ne pouvais m’empêcher de penser à ce conte occidental – la belle et la bête – c’était exactement cela.
« Hiiiiiiii »

Je me suis avancé d’un pas, tentant de résister à l’envie de me cacher et de laisser me faire voir ainsi. Ce n’était vraiment pas très glorieux… Loin de là même.
Elle me dévisageait, hésitante (il y avait de quoi) et puis elle s’approcha plus près de moi, lentement mais de manière décidée, ramassant mon bracelet détaché, mais ne me le remettant pas encore. Elle finit par poser sa main sur une de mes pattes avant. Je me laissais faire, sans bouger de peur de la mal mener ; je ne suis pas vraiment adroit sous cette forme avec des abattis aussi mal proportionnés.
"Kyo .... ne me repousse pas.... je me fiche d'être blessée par toi. tant que toi tu vas bien ...."
*Inconsciente ou folle amoureuse.*

Je me laissais faire, me laissais apprivoiser ainsi, et finalement moi aussi j’ai levé une de mes paluches pour tenter de la caresser. J’admirais son sang-froid.

A ce moment, le vent se leva et fit bruisser les branches des cerisiers.

Je soupirais doucement contre lui finissant par lui passer son bracelet autour du poignet le laissant redevenir ce qu'il était, j'avais les larmes aux yeux à cause de l'odeur et de la tristesse que je pouvais ressentir, j'étais en train de fondre en larme contre lui tremblant un peu et finissant par dire doucement:

"Kyo.... Tu sais cette apparence me terrifie, mais ce qui me terrifie encore plus serait que tu perdes conscience face à cette chose que tu deviens.... Je .... j'aimerai que tu n'ais pas peur... que je sois blessée ou non je m'en fou... tant que toi tu vas bien d'accord?"

J'avais mal aux fesses du fait qu'il m'avait poussée au sol, je finis alors par me blottir contre lui sentant sa peau sous mes doigts ayant bien vu qu'il avait perdu son haut et que son bas d'uniforme avait été déchiré. Je finis alors par poser mes lèvres sur son cou doucement avant de me calmer un peu cessant de pleurer et aussi la peur partir. Je soupirais alors doucement et fini par me reculer un peu et venir l'embrasser tendrement posant mes mains sur ses joues doucement et finissant par dire doucement:

"Kyo... je.... "

J'avais encore un noeud à l'estomac et l'envie de lui dire tout ce que j'avais pu pensé en le voyant ainsi.

Heureusement qu’à cette heure tardive de la journée il n’y avait pas beaucoup de passants, promeneurs et autres bambins dans le parc, le spectacle s’y déroulant aurait pû choquer les moins endurcis.
Aoi soupira et fini par me repasser mon bracelet autour du poignet et le renoua. Lentement mes formes se refirent humaine. Elle pleurait contre moi finit par me dire :
"Kyo.... Tu sais cette apparence me terrifie, mais ce qui me terrifie encore plus serait que tu perdes conscience face à cette chose que tu deviens.... Je .... j'aimerai que tu n'ais pas peur... que je sois blessée ou non je m'en fou... tant que toi tu vas bien d'accord?"
« Tu es adorable Aoi, ce n’est pas pour moi que je m’inquiète, car dans les faits oui cela m’attriste de me transformer en cette bête étrange, mais cela ne me fait nullement mal. C’est pour ce que je pourrai faire à mes voisins dans cette situation… Quand à ce que tu sois blessée, même pas en rêve. »

Me suis approché d’elle, me serrant contre elle et l’embrassant sur la joue.
« Et puis cela me briserait le cœur si je faisais mal à celle qui me témoigne tan d’attention et de considération, … voir d’amour…. »

Me renfrognant temporairement j’ai déclaré bougon :
« Tu vois je t’ai fait mal au derrière, voulons te protéger de cette forme. »

Surpris, je sentis la chaleur de ses lèvres dans mon cou, puis sur mes lèvres.
"Kyo... je.... "
« Mmmmm ? »

Je restais contre lui me sentant un peu étrange et sentant mon estomac se nouer un peu plus. Je finis alors par le regarder doucement et poser ma main sur sa joue sans rien dire juste à le regarder me calmant niveau larme et profitant de la profondeur de son regard. Je finis par dire doucement:

"Tu sais Kyo.... Je me fiche de cette forme mais grâce à elle j'ai compris à quel point c'était dur pour toi... Je... Je sais que c'est difficile de vivre reclus des autres de ne pas être aimé et maltraité... Je ... j'ai vecut comme ça... toujours à me faire frapper par les autres filles et à me sentir à l'écart, il n'y avait que ma mère..."

Je le regardais en lui caressant la joue doucement et fini par m'asseoir en face de lui baissant le visage pour m'essuyer celui ci doucement avant de me reculer un peu plus pour qu'il puisse reprendre un peu ses idées. J'étais heureuse d'avoir vu ce que j'avais vu cet après midi. Vraiment heureuse de savoir tout cela et d'avoir compris ce qu'il avait pu ressentir...

"Kyo si tu ne te sens pas bien avec yuki et shigure tu sais que tu peux venir vivre avec nous.... ma mère même maladroite fera tout pour nous protéger!"

Je souriais doucement avant d'hésiter et finalement accepter de lui prendre sa main dans la mienne.

Elle me regardait en silence, me caressant doucement la joue, puis s’installant face à moi, assise sur le sol, s’essuyant le visage où quelques larmes embrumaient son regard aux couleurs de framboise et groseille. J’ai tendu ma main et lui sécha avec une de ses dernière larme. Nous nous regardions en silence, nos regards se perdant l’un dans l’autre. Doucement elle murmura :
"Tu sais Kyo.... Je me fiche de cette forme mais grâce à elle j'ai compris à quel point c'était dur pour toi... Je... Je sais que c'est difficile de vivre reclus des autres de ne pas être aimé et maltraité... Je ... j'ai vecut comme ça... toujours à me faire frapper par les autres filles et à me sentir à l'écart, il n'y avait que ma mère..."

Je la regardai, difficile de lui dire que elle sa mère la soutenait au moins quand pour ma part celle justement elle qui m’avait le plus ignoré et mit à l’écart à cause de la malédiction.
« … Au moins ta mère était présente pour toi… Je ne peux pas en dire autant… »

Aoi me regardait, me caressant tendrement le visage. Puis s’éloignant un peu sans doute pour que je reprenne mes esprits.
"Kyo si tu ne te sens pas bien avec yuki et shigure tu sais que tu peux venir vivre avec nous.... ma mère même maladroite fera tout pour nous protéger!"
« … … On ne peut pas dire que je sois si mal chez le chien, le pavillon est à lui, j’ai surtout profité de l’occasion pour m’éloigner de la résidence familiale où sont présents regroupés et isolé du reste des gens, famille et autres citadins, les douze signes…. Vivre avec toi, j’en airai follement envie… Mais… Je ne sais si je suis prêt à cela… Et puis, que dirait Hauru ? »

Elle me souriait, je le lui rendais, un sourire cependant un peu tétanisé. Et je vis bien que la fin de ma tirade l’avait peinée… Du moins un peu…

J'avais un sourire forcé en l'écoutant, j'étais doucement blessée mais à vrai dire ce n'était rien comparé à ce qu'il avait déjà subit. Je fini par poser ma main sur le sienne et la serrer au creux des miennes avant de dire doucement:

"Je ne dirais rien car il sait très bien comment nous sommes avec ma mère. Il a lui même été accueilli alors qu'il se retrouvait dans la rue et nous étions heureuse qu'il se sente bien en notre compagnie... Je suis heureuse qu'il soit à la maison et surtout qu'il aille mieux car il était dans un piteux état quand je l'ai trouvé dans la rue... Je ne sais pas ce que les autres lui ont fait subir mais je déteste ça! Je n'aime pas voir les autres souffrir... Je ..."

Je fini par me relever doucement ne lui ayant pas lâché la main puis d'un coup le vent souffla levant ma jupe devant le nez de Kyo, ne m'y étant pas attendue je n'avais pu rien faire pour empêcher cela et il avait du voir ma petite culotte orange avec un petit chat dessus. Je rougit alors d'un coup et me cacha directement le visage des mains, j'étais terriblement gênée. Je n'osais même pas les regarder doucement avant de dire entre mes mains:

"Kyo... je ... Tu l'as vu hein?"

Oui j'étais en train de faire une histoire pour une petite culotte avec un chat dessus....

« … … On ne peut pas dire que je sois si mal chez le chien, le pavillon est à lui, j’ai surtout profité de l’occasion pour m’éloigner de la résidence familiale où sont présents regroupés et isolé du reste des gens, famille et autres citadins, les douze signes…. Vivre avec toi, j’en airai follement envie… Mais… Je ne sais si je suis prêt à cela… Et puis, que dirait Hauru ? »

Elle me souriait, je le lui rendais, un sourire cependant un peu tétanisé. Et je vis bien que la fin de ma tirade l’avait peinée… Du moins un peu… Manifestement j’étais au dessous de la vérité : Elle arborait un sourire, elle aussi, crispé. Elle me regarda en face et me prit les mains entre les siennes, les serrant fort.
"Je ne dirais rien car il sait très bien comment nous sommes avec ma mère. Il a lui même été accueilli alors qu'il se retrouvait dans la rue et nous étions heureuse qu'il se sente bien en notre compagnie... Je suis heureuse qu'il soit à la maison et surtout qu'il aille mieux car il était dans un piteux état quand je l'ai trouvé dans la rue... Je ne sais pas ce que les autres lui ont fait subir mais je déteste ça! Je n'aime pas voir les autres souffrir... Je ..."

Bon ok, Hauru avait été accueilli dans réserve car il était seul et sans toit. Je ne sais pas si je pouvais dire que j’étais sans toit. Mais question ambiance et sentiment vrai que ce n’est pas le nirvana.
Aoi se releva, le vent se mit à souffler et souleva sa jupe ; dévoilant ses sous-vêtements.
La gêne l’envahit… Ses pommettes étaient cramoisies.
"Kyo... je ... Tu l'as vu hein?"
« Oh le beau petit chaton ! C’est pour le couz ? »

Me suis relevé moi aussi, et sans m’adresser forcement à elle, je me demandais :
« Me demande ce que cela donnerai 2 chats sous le même toit. Se partageant une même jument ? »

J’étais vraiment songeur, j’espérai vraiment qu’elle insiste pour m’alpaguer et me ramener définitivement chez elle.

Je rougis encore plus en l'écoutant parler et il avait effectivement vu ma culotte. Je rougissais comme pas possible et revins alors à la raison quand il parla de me partager. Je m'approchais alors doucement de lui avant de poser ma tête sur son torse doucement mon front contre lui et ma tête vers le bas. Je soupirais alors avant de dire:

"Je ne met pas de truc pour Hauru ....Je les mets car j'aime bien ... Et... je .... Je ne veux pas être partagée... Je n'appartient pas à Hauru mais à toi Kyo alors cesses de dire n'importe quoi."

Je finis alors par fermer les yeux restant contre lui et passant doucement ma main sur son torse doucement sentant bien les muscles ainsi que les formes dont il dispose. J'étais heureuse de pouvoir agir ainsi sans aucune crainte de me transformer. Je fini par dire doucement:

"J'aimerai que tu viennes vivre avec nous mais je ne peux pas te forcer.... Je ne te forcerai jamais à rien tu sais.... Pour moi un chat c'est libre!"

Je souriais doucement en lâchant ses mots avant de déposer mes lèvres sur son torse et me reculer doucement ensuite un peu rouge et heureuse de pouvoir lui parler aussi librement. Je souriais doucement en le regardant avant de poser ma main sur la sienne et passer mes doigts entre les siens lui faisant toujours face.

Mon amie était rouge brique, en effet j’avais vu sa petite culotte, mignonne soit dit en passant. Manifestement elle remit pied sur terre quand je parlais de la partager avec Hauru. Ménage à trois peu pour moi. Doucement elle se rapprocha de moi et posa sa tête contre mon torse.
"Je ne met pas de truc pour Hauru ....Je les mets car j'aime bien ... Et... je .... Je ne veux pas être partagée... Je n'appartient pas à Hauru mais à toi Kyo alors cesses de dire n'importe quoi."
« C’est très gentil pour moi, très flatteur, mais Hauru va se prendre un de ces rateaux. »

Elle ferma les yeux et promena sa main sous ma chemise, explorant ainsi mon torse athlétique. Les arts martiaux et la savate contre Yuki ça développe la musculature. Je soupirais d’aise.
"J'aimerai que tu viennes vivre avec nous mais je ne peux pas te forcer.... Je ne te forcerai jamais à rien tu sais.... Pour moi un chat c'est libre!"
« Oui suis libre !... Mais fortement envie de m’attacher à toi. »

Son visage s’illumina en lâchant ces mots, Aoi m’embrassa sur le torse, de fait elle fit voler ma chemise. Elle semblait heureuse de pouvoir agir ainsi, sans retenue, sans crainte. Je passait ma main dans sa douce chevelure, douce et soyeuse. S’arrêtant elle chercha ma main et entrecroisa nos doigts.
Je l’ai embrassé sur les lèvres et je lui ai soufflée à l’oreille :
« Je t’aime Aoi, et je souhaite vivre alors avec toi. »

Je la cajolais la laissant contre mon torse nu avec bonheur.

Je fus surprise qu'il me laisse faire et encore plus lorsqu'il parla de s'attacher à moi. Je soupirais doucement avant de le regarder toute heureuse restant pourtant bien contre lui et me fichant un peu des distances conventionnelle. Je regardais alors doucement ses mains dans mon dos lorsqu'il m'embrassa d'un coup finissant par dire doucement qu'il voulait bien vivre avec moi. J'affichais un magnifique sourire en le regardant et me laissant faire finalement il me prit contre lui sans rien dire de plus que cela et je souriais avant de dire sérieusement:

"Je veux etre avec toi Kyo mais je ne veux pas te forcer alors si tu veux être à mes cotés soit... j'accepte! J'en suis même ravie et je... je ne veux jamais te partager..."

Je fini alors par reposer ma tete contre lui sentant très bien son rythme cardique ains que tout ce qu'il pouvait se passer à l'intérieur de lui. J'étais heureus de pouvoir me tenir fièrement avec lui et je fini par dire doucement:

"On... on leur annoncera comment à yuki et shigure? Je ... j'ai pas envie de les perturber aussi tu sais..."

Ma main se balada encore sur son torse doucement avant de passer dans son dos pour me serrer contre lui.

L’après-midi était déjà bien avancée, et le ciel commençait à se teinter de pourpre et de bleu profond. L’astre divin était en train de commencer la fin de sa course céleste. La lune, pas encore brillante se devinait derrière les rares cirrus en cette fin de journée. Et le vent faisait bruisser les cimes des arbres. Dans cette atmosphère calme et apaisante j’étais heureux de pouvoir moi aussi me laisser aller avec une jolie, très jolie et belle, demoiselle sans craindre transformation et reproche.
« Je t’aime Aoi, et je souhaite vivre alors avec toi. »

Je la cajolais la laissant contre mon torse nu avec bonheur. Ces paroles semblaient la ravir et la soulager d’une charge. Elle soupira doucement relevant son regard vers moi restant contre mon tors nu. Je l’ai embrassé passionnément. Elle était rayonnante.
"Je veux etre avec toi Kyo mais je ne veux pas te forcer alors si tu veux être à mes cotés soit... j'accepte! J'en suis même ravie et je... je ne veux jamais te partager..."

Je l’ai regardé d’un air faussement agressif et par contre réellement possessif.
« Tu ne seras rien qu’à moi ! Non négociable. »

Aoi reposa à nouveau sa tête sur mon torse, fermant presque les yeux. Mon cœur battait la chamade. Moi, je caressais ses long cheveux soyeux et frôlant ses épaules de mes doigts. Tout en faisant cela, je regardais au loin : Le Grand Jupiter jetait ses derniers rayons. Et je murmurai :
« Le soleil… J’aime regarder le coucher de soleil… »
« … Un jour, j’ai vu le soleil se coucher 43 fois… Quand on est triste, on aime les couchers de soleil… »

Et toujours faignant de ne pas la regarder du tout j’ajoutais :
« … Je crois qu’avec toi, si je regarde encore le soleil, se sera le regard chargé d’espoir et de bonheur. »

Sa voie me tira se ma contemplation :
"On... on leur annoncera comment à yuki et shigure? Je ... j'ai pas envie de les perturber aussi tu sais..."

La question qui fâche… Je n’en savais strictement rien… Remarque, à la réflexion le chat est un solitaire et de ne pas me voir un temps ne serait pas une chose extraordinaire. Et je la regardais en lui demandant :
« Et maintenant, Madame, que faisons-nous ? »

Il ne répondait pas à ma question.... Elle avait dut être gênante pour lui, je soupirais doucement et fini par réagir à sa question me demandant moi même ce que nous pourrions faire vu qu'habituellement je me devais de faire des courses ou encore faire des devoirs mais que cette fois j'avais déjà fait tout cela à l'avance. Je fini par dire en souriant:

"Hum.... on peut rentrer, à la rigueur on passe chez Shigure pour te prendre quelques affaires non? Ca évitera qu'on ne passe trop de temps à faire des aller retour? Après c'est comme tu veux mais j'ai bien envie de rentrer et regarder un film ou alors jouer un peu aux jeux vidéo..."

Je soupirais doucement en lui attrapant la main doucement heureuse d'être avec lui et me demandant surtout ce que pouvait être le problème avec Shigure. Je soupirais doucement en le regardant et fini par lui caresser la joue du revers de la main et fis un bond en entendant des rires. D'autres filles de notre lycée n'étaient pas très loin et à vrai dire cela me faisait un peu peur qu'elles ne nous voient ensemble, je me reculais alors un peu de Kyo le regardant un peu tristement et dit doucement:

"Vaut mieux pas qu'on nous voit ensemble comme ça... surtout si ca vient de notre école..."

Le soir était en train de tomber, teintant le ciel d’ocre et de bleu profond. C’est un spectacle ravissant à observer. Manifestement nous étions restés dans le parc plus que de raison. Et je commençais à frissonner.
*Quel bonheur de pouvoir rester avec une compagne qui me comprend et avec qui je n’ai à craindre les métamorphoses embarrassantes.*

Nous nous cajolions, profitant à priori du même bonheur et sans doute éprouvant des sentiments assez conformes tout deux. Je me répétais, aussi content de lui dire cela :
« Tu ne seras rien qu’à moi ! Non négociable. »

J’appuyais bien sur les derniers mots et je posais inconsciemment mes mains sur ses hanches. Oui nous serions unies et sans partage. Serai toujours là pour elle. Et gare aux envahisseurs. Reprenant le fil de la conversation je réalisai ne pas avoir répondu clairement pour l’annonce de mon départ du domicile du toutou.
« Sais pas, mais comme suis un chat plutôt sauvage, il ne s’étonnera pas trop de ne pas me voir… Du moins un temps. »
"Hum.... on peut rentrer, à la rigueur on passe chez Shigure pour te prendre quelques affaires non? Ca évitera qu'on ne passe trop de temps à faire des aller retour? Après c'est comme tu veux mais j'ai bien envie de rentrer et regarder un film ou alors jouer un peu aux jeux vidéo..."
« On fera ce que vous voudrez Princesse… Chez Shigure il n’y a pas grand-chose, 4 tenues vestimentaires plus un uniforme de rechange. Ce ira vite à fourrer cela dans un sac. »

Elle se rapprocha de moi, doucement, et m’entendit murmurer qu’avec le chien je n’avais rien à lui reprocher par contre au rat, ce n’était pas la même. Elle m’effleura la joue du revers de sa paume.

Dans le silence du crépuscule, des rires se firent entendre. Des demoiselles nous observaient-elles ? Aoi se dégagea un peu. Je l’ai retenue et déclarait à la cantonade :
« Qu’elles viennent donc… Rien à faire… »

Je soupirais doucement en voyant qu'il m'avait retenu, je n'avais pas peur que l'on nous voit ensemble mais plutôt que les gens nous en mettent plein la tête en retour. Je baissais alors ma tête doucement avant de me nicher de nouveau contre son torse et me laisse réconforter doucement:

"Hum oui on va rentrer... J'ai envie de profiter un peu de chez moi sans avoir à faire quoi que ce soit à coté... en plus on sera en paix la bas tu ne crois pas? "

Je finis par lui prendre la main doucement profitant de le regarder au passage et de lui sourire avant de prendre mon sac en main et l'emmener vers chez moi croisant au passage les rires que j'avais entendu et leur tirant la langue en souriant de bonheur tenant la main de Kyo. Je fini par dire doucement:

"Soyez jalouse ça m'amusera!"

Je fini par retourner mon regard sur l'être aimé, je lui sourit doucement avant de regarder devant nous pour suivre le bon chemin. J'étais heureuse de pouvoir tenir la main de quelqu'un sans avoir peur de me transformer ou encore devoir me retenir... Pour moi cela avait été un véritable bonheur de rencontrer d'autres maudits.

Aoi finit par me prendre la main doucement, profitant au passage pour me lancer un regard et me sourire. Elle ramassa, par la suite, son sac en main et me cuisit vers chez elle croisant au passage les camarades moqueuses leur tirant la langue en souriant. Elle fini par dire doucement:
"Soyez jalouse ça m'amusera!"
*Et toc, prenez-vous cela.*

Elle me regarda encore, les yeux brillants puis les détournant vers le chemin pour bien suivre le bon passage.

>> De retour chez Aoi

**Contenu sponsorisé**

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée