"J'ai hate que la journée se termine.... Ca va être long de pas pouvoir être proche de toi..." « Géographie, philosophie et travaux ménagers… La barbe !... Vivement la pause repas et la fin des cours. » Il fallait bien y aller, la cloches sonnait une troisième fois pour les retardataires, dont nous faisions partit. Boudant et maugréant j’ai passé le portail et entré dans la grande coure.
Me retournais et lui lançais un bonbon en forme de chaton.
Trainant les pieds, me suis dirigé vers la salle de cours de Madame Odetto Cartographo, elle nous a bassiné toute l’heure durant avec l’ensemble des données macro-économiques que l’on pourrait à peine imaginer de la Nouvelle-Zélande… Jusqu’à la superficie du jardin de notre ambassadeur en ces terres.
*Quelle vieille barbe. Qu’est-ce que l’on a à foutre du diamètre du tubercule de la patate nationale !* A l’intercours des étudiantes virent me voir en tentant de me coincer :
« Dit donc Kyo Sôma. On apprend que tu fricotes avec Aoi… »« EH ALORS ! J’ai besoin de ta permission pour ? » Le reste de la matinée passa aussi monotone que son commencement, j’étais vraiment à côté de la plaque. Mon esprit était encore au lit avec ma belle amie.
*Pourvue qu’elle soit à la cantine…* La cloche mettant provisoirement fin au supplice résonna, et de toutes parts du lycée un brouhaha se mit à résonner dans les escaliers, la multitude était en route vers la cantine. Tous installés à nos tables, nous attendions le service. Ronchon, je n’apercevais pas la jument. Pour me déstresser j’ai balancé à la tête de la femme préposée au service à la figure le contenu de mon assiette d’épinards en branche.
Vite fait, je suis sorti dans le parc,
la cherchant du regard. Mais raison de reconnaitre qu’elle n’y était pas…
RiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnnnnnnnngLe supplice recommençait. Mathématique, fonctions logarithmiques, le pire de ce qui pouvait être. Informatique, me suis bien payé la tête du prof en programmant une petite animation où je m’illustrais lui tapant dessus avec un marteau. Et enfin… La délivrance. La fin des cours…
Me suis précipité dehors, à l’ombre des premiers cerisiers de la grande allée.
Elle n’était toujours pas là… Renfrogné me mit à déambuler faisant les cents pas. Petite tape sur l’épaule, j’allais gueuler quand j’entendis une voie douce à mes oreilles.
"Coucou! désolée .... ce midi je ne suis pas venue car j'ai fini mes devoir pour être tranquille ce soir... On ... on fait quoi?" Je suis retourné d’un bloc, la regardant sans rien dire…
Elle me sourit.
« Pfff que cette journée a été longue ! » Sautant dans le feuillage j’ai déclaré :
« Et si on jouait à chat… Tu ne m’attraperas pas ! »